Gwenmarch's avatar

Gwenmarch

50 Watchers561 Deviations
17.4K
Pageviews
That was the name of her DA account : aprettynightmare. In september  2017, Rose, an english young lady from Worthing, West Sussex, quitted. She just turned away, she just ended suddenly those years of sharing with us talent, beauty, emotions. She left us alone with unanswered questions. Of course it is her right, she was under no obligation to give us explainations, and I am not here to blame her. We were friends, but in this strange internet world what does it mean ? To me it did mean a lot, in my imagination she had once become a kind of virtual daughter to me, that's why I miss her so bad. I guess I would have appreciated a little goodbye, but in fact the most painful thing is to ignore whether she's okay or not. She's always been so fragile. Well, I think my feelings are correctly resumed by those Skunk Anansie lyrics :

I wonder what you're doin' now
I hope you're feeling happy now

So, if somebody somewhere has got news, give me please a sign - like "no concern dude, she's alright" ;)
Join the community to add your comment. Already a deviant? Log In

Sabbath forever

1 min read
I lately watched the movie "Black Sabbath : The End of the End"

Wow ! Great moment !

As a total Sabbath fan for 45 years, I was rejoiced. What a soundtrack, what a camera job ! And those guys are so nice.

It was their last performance and they gave their fans the best of all !

They said Farewell

It was their swan song

Don't be too sad

Cause legends never die.
Join the community to add your comment. Already a deviant? Log In
There is a sentence most people have heard or read before, sentence often attributed to Sully Prudhomme or else to a mysterious Persian author named Hodjviri:

"La vie est un rêve dont la mort nous réveille"


(Life is a dream from which death awakes us)

There is another one I like better (attributed to Chamfort) :

"Vivre est une maladie dont le sommeil nous soulage toutes les seize heures, c’est un palliatif: la mort est le remède."

Translation :

Life is a disease from which sleep relieves us every sixteen hours, but it is a palliative : death is the cure.

Optimistic or pessimistic ? What do you think ?






Join the community to add your comment. Already a deviant? Log In
"For those who are being trampled"

This is a famous poem Victor Hugo wrote after the Commune de Paris dramatic civil war (1871).

We should meditate his words today with a very sharp attention. More than ever, in a world of madness we need to keep us from the hate traders and from the law of retaliation.

                 À ceux qu’on foule aux pied
 
    Oh ! je suis avec vous ! j’ai cette sombre joie.
Ceux qu’on accable, ceux qu’on frappe et qu’on foudroie
M’attirent ; je me sens leur frère ; je défends
Terrassés ceux que j’ai combattus triomphants ;
Je veux, car ce qui fait la nuit sur tous m’éclaire,
Oublier leur injure, oublier leur colère,
Et de quels noms de haine ils m’appelaient entre eux.
Je n’ai plus d’ennemis quand ils sont malheureux.
Mais surtout c’est le peuple, attendant son salaire,
Le peuple, qui parfois devient impopulaire,
C’est lui, famille triste, hommes, femmes, enfants,
Droit, avenir, travaux, douleurs, que je défends ;
Je défends l’égaré, le faible, et cette foule
Qui, n’ayant jamais eu de point d’appui, s’écroule
Et tombe folle au fond des noirs événements ;
Etant les ignorants, ils sont les incléments ;
Hélas ! combien de temps faudra-t-il vous redire
À vous tous, que c’était à vous de les conduire,
Qu’il fallait leur donner leur part de la cité,
Que votre aveuglement produit leur cécité ;
D’une tutelle avare on recueille les suites,
Et le mal qu’ils vous font, c’est vous qui le leur fîtes.
Vous ne les avez pas guidés, pris par la main,
Et renseignés sur l’ombre et sur le vrai chemin ;
Vous les avez laissés en proie au labyrinthe.
Ils sont votre épouvante et vous êtes leur crainte ;
C’est qu’ils n’ont pas senti votre fraternité.
Ils errent ; l’instinct bon se nourrit de clarté ;
Ils n’ont rien dont leur âme obscure se repaisse ;
Ils cherchent des lueurs dans la nuit, plus épaisse
Et plus morne là-haut que les branches des bois ;
Pas un phare. A tâtons, en détresse, aux abois,
Comment peut-il penser celui qui ne peut vivre ?
En tournant dans un cercle horrible, on devient ivre ;
La misère, âpre roue, étourdit Ixion.
Et c’est pourquoi j’ai pris la résolution
De demander pour tous le pain et la lumière.
 
Ce n’est pas le canon du noir vendémiaire,
Ni les boulets de juin, ni les bombes de mai,
Qui font la haine éteinte et l’ulcère fermé.
Moi, pour aider le peuple à résoudre un problème,
Je me penche vers lui. Commencement : je l’aime.
Le reste vient après. Oui, je suis avec vous,
J’ai l’obstination farouche d’être doux,
Ô vaincus, et je dis : Non, pas de représailles !
Ô mon vieux cœur pensif, jamais tu ne tressailles
Mieux que sur l’homme en pleurs, et toujours tu vibras
Pour des mères ayant leurs enfants dans les bras.
 
Quand je pense qu’on a tué des femmes grosses,
Qu’on a vu le matin des mains sortir des fosses,
Ô pitié ! quand je pense à ceux qui vont partir !
Ne disons pas : Je fus proscrit, je fus martyr.
Ne parlons pas de nous devant ces deuils terribles ;
De toutes les douleurs ils traversent les cribles ;
Ils sont vannés au vent qui les emporte, et vont
Dans on ne sait quelle ombre au fond du ciel profond.
Où ? qui le sait ? leurs bras vers nous en vain se dressent.
Oh ! ces pontons sur qui j’ai pleuré reparaissent,
Avec leurs entreponts où l’on expire, ayant
Sur soi l’énormité du navire fuyant !
On ne peut se lever debout ; le plancher tremble ;
On mange avec les doigts au baquet tous ensemble,
On boit l’un après l’autre au bidon, on a chaud,
On a froid, l’ouragan tourmente le cachot,
L’eau gronde, et l’on ne voit, parmi ces bruits funèbres,
Qu’un canon allongeant son cou dans les ténèbres.
Je retombe en ce deuil qui jadis m’étouffait.
Personne n’est méchant, et que de mal on fait !
 
Combien d’êtres humains frissonnent à cette heure,
Sur la mer qui sanglote et sous le ciel qui pleure,
Devant l’escarpement hideux de l’inconnu !
Etre jeté là, triste, inquiet, tremblant, nu,
Chiffre quelconque au fond d’une foule livide,
Dans la brume, l’orage et les flots, dans le vide,
Pêle-mêle et tout seul, sans espoir, sans secours,
Ayant au cœur le fil brisé de ses amours !
Dire : — « Où suis-je ? On s’en va. Tout pâlit, tout se creuse,
Tout meurt. Qu’est-ce que c’est que cette fuite affreuse ?
La terre disparaît, le monde disparaît.
Toute l’immensité devient une forêt.
Je suis de la nuée et de la cendre. On passe.
Personne ne va plus penser à moi. L’espace !
Le gouffre ! Où sont-ils ceux près de qui je dormais ! » —
Se sentir oublié dans la nuit pour jamais !
Devenir pour soi-même une espèce de songe !
Oh ! combien d’innocents, sous quelque vil mensonge
Et sous le châtiment féroce, stupéfaits !
— Quoi ! disent-ils, ce ciel où je me réchauffais,
Je ne le verrai plus ! on me prend la patrie !
Rendez-moi mon foyer, mon champ, mon industrie,
Ma femme, mes enfants ! rendez-moi la clarté !
Qu’ai-je donc fait pour être ainsi précipité
Dans la tempête infâme et dans l’écume amère,
Et pour n’avoir plus droit à la France ma mère ! —
 
Quoi ! lorsqu’il s’agirait de sonder, ô vainqueurs,
L’obscur puits social béant au fond des cœurs,
D’étudier le mal, de trouver le remède,
De chercher quelque part le levier d’Archimède,
Lorsqu’il faudrait forger la clef des temps nouveaux ;
Après tant de combats, après tant de travaux,
Et tant de fiers essais et tant d’efforts célèbres,
Quoi ! pour solution, faire dans les ténèbres,
Nous, guides et docteurs, nous les frères aînés,
Naufrager un chaos d’hommes infortunés !
Décréter qu’on mettra dehors, qui ? le mystère !
Que désormais l’énigme a l’ordre de se taire,
Et que le sphinx fera pénitence à genoux !
Quels vieillards sommes-nous ! quels enfants sommes-nous !
Quel rêve, hommes d’Etat ! quel songe, ô philosophes !
Quoi ! pour que les griefs, pour que les catastrophes,
Les problèmes, l’angoisse et les convulsions
S’en aillent, suffit-il que nous les expulsions ?
Rentrer chez soi, crier : — Français, je suis ministre
Et tout est bien ! — tandis qu’à l’horizon sinistre,
Sous des nuages lourds, hagards, couleur de sang,
Chargé de spectres, noir, dans les flots décroissant,
Avec l’enfer pour aube et la mort pour pilote,
On ne sait quel radeau de la Méduse flotte !
Quoi ! les destins sont clos, disparus, accomplis,
Avec ce que la vague emporte dans ses plis !
Ouvrir à deux battants la porte de l’abîme,
Y pousser au hasard l’innocence et le crime,
Tout, le mal et le bien, confusément puni,
Refermer l’océan et dire : c’est fini !
Être des hommes froids qui jamais ne s’émoussent,
Qui n’attendrissent point leur justice, et qui poussent
L’impartialité jusqu’à tout châtier !
Pour le guérir, couper le membre tout entier !
Quoi ! pour expédient prendre la mer profonde !
Au lieu d’être ceux-là par qui l’ordre se fonde,
Jeter au gouffre en tas les faits, les questions,
Les deuils que nous pleurions et que nous attestions,
La vérité, l’erreur, les hommes téméraires,
Les femmes qui suivaient leurs maris ou leurs frères,
L’enfant qui remua follement le pavé,
Et faire signe aux vents, et croire tout sauvé
Parce que sur nos maux, nos pleurs, nos inclémences,
On a fait travailler ces balayeurs immenses !
 
Eh bien, que voulez-vous que je vous dise, moi !
Vous avez tort. J’entends les cris, je vois l’effroi,
L’horreur, le sang, la mer, les fosses, les mitrailles,
Je blâme. Est-ce ma faute enfin ? j’ai des entrailles.
Éternel Dieu ! c’est donc au mal que nous allons ?
Ah ! pourquoi déchaîner de si durs aquilons
Sur tant d’aveuglements et sur tant d’indigences ?
Je frémis.
 
                    Sans compter que toutes ces vengeances,
C’est l’avenir qu’on rend d’avance furieux !
Travailler pour le pire en faisant pour le mieux,
Finir tout de façon qu’un jour tout recommence,
Nous appelons sagesse, hélas ! cette démence.
Flux, reflux. La souffrance et la haine sont sœurs.
Les opprimés refont plus tard des oppresseurs.
 
Oh ! dussè-je, coupable aussi moi d’innocence,
Reprendre l’habitude austère de l’absence,
Dût se refermer l’âpre et morne isolement,
Dussent les cieux, que l’aube a blanchis un moment,
Redevenir sur moi dans l’ombre inexorables,
Que du moins un ami vous reste, ô misérables !
Que du moins il vous reste une voix ! que du moins
Vous nous ayez, la nuit et moi, pour vos témoins ?
Le droit meurt, l’espoir tombe, et la prudence est folle.
Il ne sera pas dit que pas une parole
N’a, devant cette éclipse affreuse, protesté.
Je suis le compagnon de la calamité.
Je veux être, — je prends cette part, la meilleure, —
Celui qui n’a jamais fait le mal, et qui pleure ;
L’homme des accablés et des abandonnés.
Volontairement j’entre en votre enfer, damnés.
Vos chefs vous égaraient, je l’ai dit à l’histoire ;
Certes, je n’aurais pas été de la victoire,
Mais je suis de la chute ; et je viens, grave et seul,
Non vers votre drapeau, mais vers votre linceul.
Je m’ouvre votre tombe.
 
                                              Et maintenant, huées,
Toi calomnie et toi haine, prostituées,
Ô sarcasmes payés, mensonges gratuits,
Qu’à Voltaire ont lancés Nonotte et Maupertuis,
Poings montrés qui jadis chassiez Rousseau de Bienne,
Cris plus noirs que les vents de l’ombre libyenne,
Plus vils que le fouet sombre aux lanières de cuir,
Qui forciez le cercueil de Molière à s’enfuir,
Ironie idiote, anathèmes farouches,
Ô reste de salive encor blanchâtre aux bouches
Qui crachèrent au front du pâle Jésus-Christ,
Pierre éternellement jetée à tout proscrit,
Acharnez-vous ! Soyez les bien venus, outrages.
C’est pour vous obtenir, injures, fureurs, rages,
Que nous, les combattants du peuple, nous souffrons,
La gloire la plus haute étant faite d’affronts.


                                 Victor Hugo   "L'année terrible" 
Join the community to add your comment. Already a deviant? Log In


Kim aka Tchalna by Gwenmarch


This is my version of the fave My Teddy Bear from kimracequeen.deviantart.com/

I just meant to tell how much I feel moved by this photograph.
I faved it because when I saw it I was brought back to 1977, back to my sweetest memories, back to the time when everything was possible.
I was 20 and my best friend was a pretty girl who was amazingly looking like the girl on this photo. Same silky black hair, same dark almond-shaped eyes, same delicate mouth, same little nose, same elegant silhouette... Quite amazing !
She was a dear friend, we first met at the age of 6... Since I was 12 I was secretly in love with her. I never told her. I was so shy and awkward, I was paralized with fear (fear of girls, of sex, and most of all fear of maybe losing her as a friend if I tried to confess my love). I once wrote about this unachieved love story, in this poem :

ConfessionWe both were kids
We both were shy
I never told you I loved you
We stayed friends
But we went our separate ways
We got married
Decades passed
We met once or twice
We were still good friends
Nothing else but friends
And now that I'm old
I feel like crying
When I think of you
Because now I know
You loved me too
I remember this night
When we danced together
I remember how tight you held me
I should have kissed you my love
But I was so scared I didn't dare
Forgive me I was a fool
Forgive me I know I did hurt you
I broke your heart and I broke mine
It took me a life to understand
All that is left is regrets
I wish I told you one day
How much I loved you Honey
How much I am sorry
Even though it is far too late
I can't stop dreaming of you
You my first love
You my sweetest love        
You my most painful
                              secret  
             
 

I keep on dreaming of her when the evening comes, when I feel lonely. I have a wife I once loved very much, two children of 22 and 18, life goes on but the good old days have gone and lonelyness is back again, and maybe my sweet friend is in a similar mood (I met her lately, she's almost 60 just like me,  just like me she never got divorced, but did she really find happiness ?) Should I tell her the truth about my real feelings, now that it's getting late and death is getting closer ? Is it a good idea or a stupid or insane idea ? When I last saw her she was still pretty enough to feed my dreams. I look at the old photos, with tears in my eyes. Don't know what to do. I probably won't do anything, as always. I look at the photo that I put above here and I can sense how bad it is a symbol of my life. The railroad track fading into the mist reminds me that I missed catching the train of love with the sweetest friend I ever had. The teddy bear symbolizes childhood and young age that I didn't fully enjoyed because of fear. The girl's attitude seems like she's saying to me : "I am waiting for you to hold me tight and wrap me in tender love, what the hell are you doing ? TELL ME WHY YOU DIDN'T TAKE ME AWAY ? WHY, MY LOVE, WHY ??????? "

Join the community to add your comment. Already a deviant? Log In
Featured

A pretty nightmare by Gwenmarch, journal

Sabbath forever by Gwenmarch, journal

Literary quotations by Gwenmarch, journal

A ceux qu'on foule aux pieds by Gwenmarch, journal

WHY, MY LOVE, WHY ? by Gwenmarch, journal